Nous sommes vendredi en fin d’après-midi, Louise Wafflard s’apprête à entrer dans le gymnase du Dolmen où l’attend Jean-Marc Djossinou pour sa séance d’entraînement hebdomadaire. Louise, vous la connaissez, elle fait partie de la section sport adapté du CEP, et c’est d’ailleurs à ce titre qu’elle peut encore pratiquer le basket dans la salle en ce moment.
Mais pourquoi diable Louise s’entraîne-t-elle seule le vendredi soir ?! Et bien tout simplement parce que Louise a rejoint le pôle France de basket adapté il y a quelques mois et qu’elle a des devoirs à faire ! Mais c’est elle qui en parle le mieux, alors nous lui laissons aujourd’hui la parole pour qu’elle vous fasse découvrir sa nouvelle vie en bleu.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Louise, j’ai 26 ans, je mesure 1m84. Je travaille en tant que palefrenière dans un centre équestre.
Quand as-tu commencé le basket ?
J’ai commencé le basket à la section adaptée du CEP au début de sa création il y a 10 ans.
Peux-tu nous expliquer ce qu’est le pôle France de basket adapté ?
Le Pôle France est situé au CREPS de Bourges et réunit une équipe féminine de 10 joueuses sélectionnées dans toute la France. Nous avons un regroupement tous les mois du vendredi au dimanche.
Quand et comment as-tu été sélectionnée pour y entrer ?
Lors des tournois avec le CEP, et notamment le championnat de France de Brive, j’ai été repéré par le DTN (Directeur Technique National) il y a deux ans. Au départ, il m’a convoqué pour une sélection parmi 15 joueuses et j’ai fait partie des 10 qui ont été retenues par la suite.
Comment se déroulent les rassemblements ?
Cela se passe du vendredi au dimanche. Nous sommes ensemble tout le temps et nous avons 3 entraînements par jour.
Comment te sens-tu pendant les rassemblements ? Est ce que tout se passe bien au milieu des joueuses et avec les encadrants que tu retrouves une fois pas mois ?
Il y a une belle entente et beaucoup de convivialité. Chacune fait attention aux autres. I y a une équipe encadrante très attentionnée, le DTN, l’entraîneur, le kiné, un ostéopathe, une psychologue et une éducatrice spécialisée pour la vie quotidienne. Tout est fait pour que l’on se sente à l’aise.
Quelles sont les prochaines échéances ? Les compétitions sont-elles possibles ?
Pour le moment du fait de la COVID, tous les tournois sont annulés. Le prochain week-end d’entraînement sera du 16 au 18 avril. Y aura-t-il des possibilités de déplacements nationaux ou internationaux en 2022 ? On ne sait pas pour l’instant. Le dernier déplacement était pour les Global Games à Brisbane en 2019 (ndlr: l’équivalent des jeux olympiques pour le sport adapté).
Comment continues-tu de travailler au niveau basket avec la période de COVID en dehors des rassemblements ?
C’est difficile car les séances du mardi sont suspendues pour le moment. Je m’entraîne individuellement avec Jean-Marc le vendredi afin de progresser techniquement.
Dans quels domaines penses-tu devoir t’améliorer principalement ? As-tu un objectif particulier ?
Je travaille beaucoup le double pas et les lancers francs. J’aimerais aussi m’améliorer dans la pratique du basket 3×3. Je veux jute pour l’instant travailler pour améliorer !